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Mycélium, une matière révolutionnaire

Ces derniers temps, le monde regorge d'innovations technologiques initiées par des start-up ambitieuses. On en vient à proclamer que le XXI siècle est l'ère de la biologie.

Une de ces prodigieuses avancées biologiques retiens particulièrement l'attention ; le mycélium.

source: http://www.thelivingnewyork.com/

Qu'est ce que le mycélium ? Me direz-vous

C'est la partie submergée de l'iceberg ; le sporophore, la partie visible du champignon est issu de la fusion de mycélium, un réseau de racine formant des filaments appelés hyphes.

source: freepick

Les propriétés du mycélium intéressent de nombreux ingénieurs, designers, architectes et artistes pour ses capacités à se propager rapidement et à absorber ce que l'on considère comme des déchets organiques pour se diffuser. Les applications de cette matières sont infinies elle grandit toute seule et n'a pas besoin d'interaction avec l'homme mécaniquement ou chimiquement durant sa croissance.

source: http://www.mycoworks.com/

L'artiste californien Phillip Ross fondateur de la start-up Mycoworks en 2013, s'est servi de ses recherches sur ce matériau peu ordinaire pour créer dans un premier temps des meubles, puis des briques. Après quelques tests, comparé à une brique traditionnelle, cette super brique est plus légère, plus résistante aux chocs, naturellement ignifugés et flotte sur l'eau.

source: http://www.mycoworks.com/

Par difficulté d'aligner les prix avec le marché , Mycoworks en collaboration avec les universités de Stanford, Columbia et Berkley se tourne vers la production de cuir en mycélium. Un cuir qui imite à la perfection les propriétés de tout types de peaux, avec la même souplesse.

source: http://www.mycoworks.com/

On obtient la superficie d'une vache en quelques semaines, au lieu de 3 ans par le système de tannerie traditionnel, le tout sans souffrance animale. Bientôt le produit sera commercialisé en partenariat avec une marque de chaussures courant 2017.

source: http://www.ericklarenbeek.com/

Eric Klarenbeek à trouvé un moyen pour imprimer en 3D du mycélium vivant. Son but est de créer une empreinte carbone négative. La matière pour imprimer est composée de paille en poudre, d'eau et de mycélium en tant que glue.

source: http://www.ericklarenbeek.com/

source: http://www.ericklarenbeek.com/

La structure creuse permet aux fibres de se développer et de solidifier l'objet. Lors de son développement le mycélium produit de l'oxygène créant ainsi un bilan carbone sans pollution. Ce meuble 100 % biodégradable grandit seulement en quelques jours ! Une fois asséché ou cuit le produit ne bouge plus.

source: http://www.thelivingnewyork.com/

En 2014 The livings sort grand gagnant du concours organisé par la MoMA avec un projet de sculpture architecturale en brique de notre matière révolutionnaire.

source: http://www.thelivingnewyork.com/

Les briques sont faites avec un mélange de déchets d'épis de maïs hachés, du chanvre et du mycélium. Elles grandissent en cinq jours et se désagrègent au bout de trois mois.

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