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La mer nouveau fournisseur d’énergie ?

Imaginez des décorations lumineuses dans la nuit qui n'ont pas besoin d’électricité pour fonctionner.

Des lumières tellement douces que l'on pourrait de nouveau apercevoir la voûte céleste disparue depuis si longtemps des paysages de nos villes. Ce ne serait plus de simples ampoules, mais des sculptures lumineuses qui parerait les vitrines des magasins, dees bâtiments et de bien d'autres éléments urbains.

Source: © Glowee

Voilà le projet de la société Glowee fondée par Sandra Rey, créer un service lumineux grâce à la bioluminescence que l'on trouve naturellement dans la nature.

Qu'est-ce donc que la bioluminescence ?

Une réaction chimique régie par un gène qui permet de créer de la lumière. Plus 80% des organismes marins sont dotés de bioluminescence.

Source: Pixabay

En explorant cette piste, l'équipe de Glowee s'est penchée sur une bactérie bioluminescente vivant en symbiose avec le calamar. Ils ont ensuite prélevé le gène des cette bactérie et l'on transféré dans une autre bactérie inoffensive que l'on trouve originairement dans nos estomacs et ceux des animaux, on l'appelle E. Coli.

Source: © Glowee

Ce processus de biologie synthétique ne paraît pas très sexy, mais comme nous le rappelle la designer Sandra Rey d'une conférence tedx ( https://www.youtube.com/watch?v=G3Foh9EjKNc ) on possède sur nous et à l'intérieur de nous plus de 100 billions de bactéries, soit 10 fois plus que de cellules humaines.

Source: © Glowee

Cette entreprise montante française à la volonté de réduire les conséquences de l'éclairage électrique représentant 19% de la consommation d'électricité et 5 % de l’émission de gaz à effet de serre et d'amoindrir les risques que comprennent la production d'électricité.

Source: © Glowee

Dans cette optique on ne sera plus en train d'extraire des matériaux limités pour produire de l’énergie, on fera pousser notre lumière vivante comme un matériau qui peut être cultivé à l'infini. Puisque cette matière est organique, elle peut être revaloriser en fin de vie, en énergie calorifique par exemple.

Source: © Glowee

Quelle est la recette magique de notre nouvelle lampe à ambiance bioluminescente ?

Les ingrédients sont simple, les bactéries n'ont besoin que sucre pour vivre ;de l'arabinose, ainsi

qu 'un liquide composé d'agar agar. Le tout est ensuite placé dans un coque transparente étanche en résine organique qui peut être adaptée sous toute les formes souhaitées.

Source: © Glowee

On qualifie ce projet de technologie de rupture, dans le futur il pourrait changer notre manière de consommer la lumière. Plus qu'un produit cela deviendrait un service avec un abonnement comme le gaz ou le téléphone, lorsque votre lampe est en fin de vie vous pourriez l'échanger chez Glowee.

Source: © Glowee

Les problématiques actuellement ne sont étrangement pas la production car la bactérie se développe très rapidement et à faible coût. La législation n'a pas été prévue pour avoir des bactéries qui nous servent de lumière sur nos bâtiments.

En trois ans la société est passée de quelques secondes de lumière en agitant constamment le tube à 3 jours de lumière avec un support stable, leur prochain objectif : 3 mois de lumière.

Source: © Glowee

Pour l'instant la société diffuse ses lumières dans l'événementiel, correspondant à la vie éphémère du produit ainsi qu'a sa capacité d'éclairage qui est de l'ordre de la lumière d'ambiance.

Facile à allumer le bouton off est cependant plus difficile à mettre en place, il faudrait inventer un interrupteur sur les bactéries, affaire à suivre.

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